29 juin 2008

In Tears

Je descends sur ton ventre palpité,
je le baise et le magnétise d'ondes opaques,
jusqu'à le sentir se soulever, possédé,
Jusqu'à voir s'ouvrir l'abîme de ton abandon.
Je me trouve en toi quand tu te perds au delà de toi.
Je retiens ferme, je fouille profond quand,
tu te répands et scintille alentour. Très haut. Autour. Au dessus. Immense.
Tu tangues et je navigue... à vue.
Mes doigts voient, mes oreilles sentent, mes yeux entendent...
ton chemin, ton souffle, tes sinuosités.
Quand enfin la vague te renverse,
tu verses les larmes de l'acmé.
Je goûte ton sel et prends peur de t'avoir menée
au delà de tes rivages.

Buychy Fem

27 juin 2008

Bon, je viens de lâcher peinture, marcel et truelles pour me glisser dans un bon jean propre car j'ai rdv chez ma psy...pff, ça n'en finira donc jamais cette histoire en ..YSE... Et puis, j'ai pas de temps en ce moment pour vous raconter mes bazars, ça me manque, je suis à nouveau chômeuse pour quelques semaines alors je vais me rattraper plus tard.

De plus, ce week-end, je vais faire la teuf avec pleins de potes, un gros we collectif
Musique, nique-nique, pique-nique
papote-popote-tricote
Picole, rigole, Sol

Je me fais une vraie cure de web-désintoxication.

Par contre, je me suis remise à boire. C'est ça le bâtiment !


Pédée Sexuelle

NON

Vous voulez savoir quel est mon problème majeur dans la vie? ben je vais vous le dire... je suis trop diplomate, je suis trop à l'écoute, je suis trop compréhensive. Et même si ma meuf trouve que ce sont de grandes qualités humaines, même si mon chef trouve que ce sont d'admirables qualités professionnelles... ben j'en ai marre!! En effet, s'il y a quelque part, un caliméro en quête d'une oreille attentive, je me le coltine. S'il y a un pervers-vampire-polymorphe en quête de moëlle fraiche à sucer, je me le coltine. S'il y a une meuf à la dérive en quête d'une love-story drama-queen, je me la coltine. S'il y a un dragueur-beauf-gourmette en quête d'une main au cul, je me le coltine. Et soit je sais pas dire "non", soit je me dois d'y mettre les formes pour dire "non" sans faire mal, ni vexer, ni malmener. C'est quoi mon problème bordel?!!
Pourtant quand un truc me gonfle sévère comme à la SNCF ou dans les grandes surfaces ou quand l'injustice me semble flagrante, je suis capable de péter un plomb ou un scandale. Mais voilà, c'est que pour que j'explose, il faut vraiment avoir poussé très très loin le bouchon. J'ai une patience à rude épreuve. Mais le truc, c'est que je sens bien que je bouillonne, que je dois pratiquer l'auto-hypnose, la respiration du ventre, la méditation transcendantale pour parfois ne pas me mettre à hurler ou à taper... je suis une fausse calme qui intériorise la rage et ça c'est pas bon. Je vais me fabriquer un joli ulcère à l'estomac à ce rythme là.
je sais pas, vous me conseillez quoi? yoga, boxe, psychanalyse, feng-shui, squash, natation synchronisée, jardinage, belote, pelote basque??
Je vais le dire ici, je vais vous le dire puisqu'ici je peux tout déballer, enfin presque :
AAARRRRGGGHHHHHAAAFUCKBORDELDECOUILLEDEMERDE!!!!! NO WAY
Butchy Fem

25 juin 2008

I miss my gwinets

Cette semaine, je suis désespérément seule sur ce blog.
Baby Dyke flotte dans les hautes sphères de l'amour et travaille aussi, accessoirement. Elle est partie toute la semaine pour corriger des copies d'exam ou pour les oraux... je sais plus trop. Et juste après, hop, elle est partie pour 2 mois de vacances, c'est dégueulasse!! je suis un peu jalouse.
Pédée Sexuelle est quant à elle, dans la peinture jusqu'au cou, puisqu'elle fait son EMT chez une fille qui est peintre en bâtiment. Et non, EMT, ça veut pas dire "enseignement du massage tantrique" mais plutôt "évaluation en milieu de travail". D'ici la fin de la semaine, on saura donc si elle se lance dans le bâtiment ou pas.
Elles me manquent mes gouinettes!! Vivement qu'elles lâchent un peu le stylo et la truelle qu'on se fasse des apéro-barbecues!!
Butchy Fem

23 juin 2008

branlette sauce gribiche

Un soir tard, alors que nous étions couchées et sur le point de nous endormir ma meuf a posé sa main sur mon sexe et j'ai alors eu une pensée que je n'ai pas pu garder pour moi. C'est comme ça, il faut toujours que j'aborde des sujets cruciaux à des heures indues. V déteste quand je fais ça, aborder un sujet délicat à minuit alors qu'elle est a demi-ensommeillée, bizarre!!
Je pensais au sexe, à la sexualité, à la libido. Et j'ai expliqué que les gens donnent l'impression de pouvoir parler de leur sexualité assez librement alors qu'en fait, regarder en face sa propre sexualité me semblait réellement utopique. Je veux dire que tout ce qui nous traverse le tête quand on se masturbe ou quand on baise avec quelqu'un, ça reste toujours forcément très intime. Même si baiser avec quelqu'un qu'on aime ou avec une conquête d'un soir peut être vécu comme un moment de symbiose et de complicité incroyable, au fond, n'est-on pas toujours seul dans nos fantasmagories libidinales et dans nos têtes?
Voilà, moi par exemple, je sais qu'il m'arrive parfois, le plus souvent quand je me masturbe, d'avoir des images ou des pensées incongrues et incontrôlées qui me font me sentir coupable et qui me coupe mon envie parce que cette pensée n'est pas en adéquation avec le moment et elle vient le parasiter. Mais la vraie question est pourquoi je pense à cette personne où à cette situation alors que je suis en train de me branler? Comment est fichue ma libido, qu'est ce que c'est que ces foutues connexions de ouf qui se font malgré moi et quel truc archaïque se met en "branle" dans mon cerveau dépravé? Et tout ça, on le garde pour soi.
Difficile en effet, dans le feu de l'action, de dire à sa meuf "tiens je viens de penser à pénélope Cruz dans jamon jamon" (jusque là, tout va bien) ou "tiens je viens de penser à la recette de la sauce gribiche" ou "tiens je viens de penser à ma mère"ou encore "tiens je viens de penser a du poisson mort sur l'étal du poissonnier"... je vais arrêter là mes exemples, je crois que vous aurez saisi l'ampleur du merdier.
Je suppose que notre libido est construite sur des bases primitives et liée à la petite enfance, à l'époque où tout un tas de connexions se sont faites en chacun de nous, tous ça étant lié à la façon dont nos parents nous ont transmis leurs propres héritages, leur appréhension de la sensualité et leur appétit au monde. La libido serait donc une construction individuelle basée sur un héritage sociétal, familial, culturel... C'est une force de vie où le chaos peut aussi pointer son nez sans crier gare... éros et Thanatos.
J'ai donc raconté tout ça à V en me disant qu'elle allait probablement et définitivement me considérer comme une psychopathe et me quitter dès le lendemain matin. Ça ne s'est pas passé comme ça. V m'a avoué qu'il lui arrivait aussi de penser à des trucs très étranges et décalés dans des moments érotiques. Je me suis alors sentie moins tordue et moins seule. On s'est contenté d'éteindre la lumière direct, sans même songer à baiser...bizarre!
Butchy Fem
Et surtout, ne laissez jamais personne porter la main sur vous. Même un fois. C'est un geste inexcusable, violent. Un compagnon ou une compagne qui fait un tel geste ne vous aime pas. Ne vous respecte pas.


Alors, toi, respectes toi. Aimes toi.


Pédée Sexuelle
Hier, je lisais Ouest France au marché. Au soleil, en terrasse, devant un petit café. Tout allait bien. Mais.

Au moins 5 articles traitant de violences faites aux femmes. A côté de Nantes, une engueulade dégénère dans un jeune couple. Ça se barre en sucette, le mec étrangle la femme puis la découpe et la met en valise pour la jeter sur les bords de l’Erdre. Un autre mec tue son ex-conjointe à coup de couteaux. Un autre article sur un père musulman qui séquestre sa jeune fille et l’empêche d’aller au lycée, lieu de perversion. Elle fugue et se taille les veines. La liste est longue et quotidienne.

Bref, putain, y a du taf hein. Pourquoi n’y a t’il que très rarement des articles sur une femme qui aurait tué son conjoint suite à une baston de couples ? Tuer serait-il genré ? Je suis évidemment sûre que non. So ?
Je vous laisse y réfléchir, lectrices et lecteurs. Moi, ça me fait très sérieusement cogiter.


Pédée
Sexuelle

21 juin 2008

Comme j’ai du mal à aller bosser et, plus particulièrement, que je ne supporte plus le milieu de l’animation, du social en mal d’humanisme, je plie bagage moi. Sinon, je vais finir par buter un môme, détester les ados et haïr les adultes.

Par dessus la tête des projets péda, des anims BAFA,
Ras la casquette des Pirouettes cacahouètes,
Fatigant les groupes à gérer, 50 gamins à torcher
Pour gagner des clopinettes à 37€ la journée.
Moi je dis « finito les loulous »,
Ciao je m’arrache.


So what. Alors, là, je me regarde le nombril et m’imagine dans différents corps de métiers (des fois, je m’imagine aussi dans différents corps tout court, ce qui est plus tripant mais là n’est pas la question !!) Là, il s’agit de « qu’est ce que je vais bien branler de ma vie » ! Question existentielle qui m’emmerde profondément depuis l’âge de 10 ans. Avant je voulais être toiletteuse pour chiens et chats. Après, je voulais être touriste, finalement je suis chômeuse à temps partiel. Ce qui est bien plus crevant comme boulot que touriste.
Je sais plus ou moins ce que j’ai envie de faire, cependant, pour confirmer mon choix, je voulais avoir votre avis, chères lectrices assidues. Alors, je vous propose de m’aider dans mon orientation professionnelle, car ma conseillère anpe est en arrêt maladie, je la comprends avec le taf qu’elle fait, et les directives fraîchement pondues par le fasciste d’en haut, ça doit pas être simple hein !!
Bref, donc, j'hésite.

Imaginerais-tu Pédée Sexuelle en nurse ? Attentive, disponible, douce telle une Pamela Peacemaker déjantée ??


Ou alors en routière ? Solitaire, solide comme un bolide, qui s'y connaît en poids lourd ?

Ou bien encore, LAPD (Lesbiche en Alerte Pédée Sexuelle ?)

Peut-être que tout simplement,
instit comme ma mère.

Ma meuf, elle, insiste pour que je sois du bâtiment, maçonne ou peintre, musclée et carrée, un peu comme sur cette photo de moi, prise y a 3 ans, avant que je prennes 15 kgs (bière+ kebab), dûs à ma période chômage/psychanalyse intense de ces 2 dernières années.


Mais moi, en secret, et car j'ai toujours un fond d'humanisme, d'altruisme et de générosité simple, et que sommeille en moi une force protectrice, j'ai toujours rêvée d'être pompière, ou éventuellement sauveuse.


Qu'en penses tu ? Peut-être as tu d'autres idées ? Je te laisse, chère lectrice, l'espace pour exprimer ton avis (voir ci-contre) si tu le souhaites et me faire part de ton conseil en matière d'orientation afin que la Securitate de l'anpe ne me fasse plus chier avec sa chasse aux sorcières du 21ème siècle. Merci d'avance.


Pédée Sexuelle

Notre Top five Kitsch-ringard

Ça faisait un moment qu'on avait envie de vous faire part de nos goûts musicaux de quand on était boutonneuses, collégiennes et branleuses. Juste après, ça a été le Lycée et les sorties entre copines, qui du squat de potes, qui de la boîte trop naze de campagne. C'était l'époque bénie-pourrie des premières clopes sous les abris-bus, des premiers pets aromatisés au thym, des premières cuites au whisky-coca, des premiers émois, je t'aime, je te déteste. C'était l'époque des premières fois, des découvertes, des déconvenues, des extrêmes et des amitiés fusionnelles. C'était l'époque de l'ennui mortel et bénéfique, des conneries, chourrer au Monoprix, faire les poubelles du centre-ville, se retrouver au poste pour consommation de stupéfiant et vol de caisses de bières du club de foot, partir en douce à Amsterdam avec la caisse des parents, être interne et faire l'amour à sa première amoureuse la nuit sur le bureau de la prof d'espagnol...
Certaines gouinettes ont été plus sages, certaines plus délurées, mais la musique et les tubes de l'époque ont bercés nos premières fois et nos émois d'ado. C'est sur ces musiques qu'on a dansé, dragué, rêvé, pleuré... et vomi.

Bon après, pour certaines, y'a eu les premières rave-parties, free-parties avec la découverte d'autres paradis et d'autres musiques... mais ça c'est une autre histoire et peut être l'occasion d'un nouveau post.

En tous cas, maintenant ça craint, on pourra plus vous mentir concernant notre âge.
Ce qui est sur, c'est que Baby Dyke, avant de devenir "sur le tard" une bébée gouine aimait beaucoup les mecs très chevelus, que Pédée Sexuelle est toujours fan de Desireless à tel point qu'elle a la même coupe de cheveux et qu'elle a même rencontré son ex (pour info, Desireless n'est pas gouine). Quant à moi et ben je viens tout juste de revendre ma collection-collector des trucs de Mylène à un PD fanatique.
Dans tous les morceaux qu'on a sélectionné, remarquez combien y'a de PDs!! plusieurs. Combien de gouines? aucune. Pour ça, il aurait fallu rajouter Samantha Fox.

Quand les gouinettes vont à la plage, qu'est ce qu'elle
mettent à fond dans la caisse toutes fenêtres ouvertes? Tchiki boum bien sûr!!!


Les Gouinettes Poltronnes

Top five de Baby Dyke




N°1 : Modern Talking - You're my heart, you're my soul

N°2 : Europ - The final countdown

N°3 : The Communards - Don't leave me this way

N°4 : culture club - Do you really want to hurt me

N°5 : Rose Laurens - Africa

Top five de Pédée Sexuelle





N°1 : Alphaville - Big Japan

N°2 : Luna Parker - Tes états d'âme

N° 3 : Gérard Blanchard - Rock amadour

N° 4 : Niagara - Tchiki Boum

N° 5 : Desireless - Voyage voyage

oups j'ai pas pu résister à l'envie de rajouter aussi jeane que j'ai hésité à mettre dans mon top five


Butchy Fem

Top five de Butchy Fem







- N°1 : Niagara - Tchiki boom (rhhâââ wouahooo Murielle!!)

- N°2 : Fake - Brick

- N°3 : Taxi girl - chercher le garçon

- N°4 : Patrick Coutin - j'aime regarder les filles

- N°5 : Mylène Farmer - Maman a tort

Vous trouvez pas que j'ai des goûts de Pd?

18 juin 2008


Découvrez Moriarty!

sweet music, sweet memories

Aujourd'hui, il fait beau, enfin...et c'est bon. Je suis dans ma caisse, tranquille, dans un petit chemin de campagne pour manger mon sandwich entre mes rendez-vous. J'aime ces moments de solitude, pas besoin de parler, de penser, juste laisser aller. J'écoute la radio, france culture et france inter sont en grève et diffusent de la musique douce qui donne envie de s'évader et de faire l'école buissonnière. Qu'est ce que j'ai envie de m'étendre dans la verdure, me rouler dans l'herbe et soupirer de détente et pleurer de douceur. Je me sens un peu nostalgique, des douceurs sépia du passé, de mon père, des amours fanées, des amitiés gâchées, du jardin de l'enfance. Je me demande qui je suis aujourd'hui et qui je ne serai jamais. Depuis hier j'échange des sms avec S, une de mes amitiés gâchées. Elle me parle de morceaux de musique qui nous ont bercé dans notre histoire, Royksopp et Muse. C'est fou la musique, comme un morceau peut être lié à des moments et à des personnes particulières. Et dès les premières notes, c'est l'avalanche des souvenirs, des émotions, des ressentis. Dans ma tête, j'ai des tiroirs de musique qui renferment des trésors d'émotions, de moments partagés. Et ces regards, ces tragédies, ces plaisirs, ces sourires, ces fou-rires dans mon hippocampe troué, ce sont des instants d'éternité qui ne disparaîtront qu'avec moi et renaissent immuables quand j'appuie sur "play". I miss you S.
Butchy Fem

17 juin 2008

Poltronne encore et toujours: la peur des conflits



J'ai une trouille bleue des conflits. Si deux personnes se disputent devant moi, je n'ai qu'une envie: me barrer. Si quelqu'un me cherche des noises, je suis prise d'une impulsion: me barrer. Si la situation vire à la bagarre, c'est encore pire, j'ai aussi envie de me barrer, mais cette fois en courant.

Une année, un élève qui avait dû oublier de prendre ses médocs le matin a essayé de balancer sa chaise sur moi, je l'ai esquivée en un joli mouvement circulaire du bassin. Après, comme il semblait décidé à déménager de la même façon tout le mobilier de la salle de classe, j'ai quitté la salle en courant et je suis allée appeler un pion à la rescousse. Il a réussi à le maîtriser. J'ai tremblé comme une feuille pendant deux heures et j'ai sérieusement pensé à demander ma démission parce que je ne pensais pas embrasser, en même temps que celle de prof, une carrière de torero. Une précédente année, un autre élève tout aussi enragé a piqué une crise parce que je lui demandais de ne pas me parler comme à un chien (d'ailleurs je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça, je n'entends pas souvent les gens parler comme ça à leur chien) et alors qu'il avait manifestement décidé de m'envoyer une droite dans la face, il a finalement eu la bonne idée, peut-être en un fugace éclair de lucidité, de le faire sur le carreau qui ne s'est pas brisé par miracle. Même réaction de ma part: je me mets à courir dans le lycée à la recherche d'un surveillant. C'est à cette époque-là, je crois, que je me suis mise au jogging.

Là, ce sont des cas extrêmes (d'ailleurs ça fait longtemps que ce genre de situations ne m'est pas arrivé, j'avais un public assez difficile au début) mais c'est pareil pour les conflits moins graves, je pratique la politique de la fuite en avant. Vous allez me dire que c'est normal mais comme je suis incapable d'avoir la moindre dispute avec qui que ce soit, parfois je me dis que je contiens trop de choses, alors que je n'ai qu'une envie: déverser ma colère sur l'individu concerné.Pourtant, parfois j’aime bien la bagarre. J'adore les joutes verbales, pousser l’autre dans ses retranchements, manier l'ironie et le sarcasme, pratiquer effrontément la mauvaise foi juste pour énerver les autres et j'aime entendre les autres le faire.
J'aime bien aussi voir des gens faire semblant de se battre alors qu’ils ne font qu’exprimer leur attirance ou qu'ils tentent de dévier la tension sexuelle qu'il y a entre eux et j'aime, même si j'en ai honte, les combats de catch entre filles même si j'en ai pas vus souvent. En fait, vous l'aurez compris, j'aime les conflits s'ils ont pour seul but l'amusement et je les déteste par ailleurs.

Ce matin, au lycée, une réunion a viré au conflit. Cette fois, je ne me suis pas barrée mais je me suis quand même levée, je suis allée me poser devant un ordi, lire mes mails et y répondre. J'ai ainsi pu, alors que l'agressivité montait dans la pièce, écrire un mail à Pédée et Butchy qui me demandaient si un jour j'allais reposter sur le blog ou si j'avais perdu ma poltronnitude et si j'étais définitivement devenue vaillante. Je leur ai dit que non, j'étais toujours aussi poltronne et toujours aussi gouine mais qu'une fille m'avait, depuis quelques semaines, mis la tête à l'envers et que j'avais du mal à penser à autre chose. (ça m'apprendra à me moquer des romantico-connes...)

D'ailleurs, à propos de cette fille, maintenant que j'y repense, je crois que tout a commencé le soir où d'un air menaçant, je l'ai intimée de cesser de me mater les seins et qu'elle m'a répondu, d'un air provocateur, qu'elle faisait ce qu'elle voulait. Je crois que celui-là, c'est mon conflit préféré.

Baby Dyke

16 juin 2008

Quand les mort-vivants bouffent les pissenlits par la racine, ils viennent passer le week-end dans mon bled!!




J'habite un petit bled pas tellement charmant, traversé par une route départementale. Donc même s'il n'y a strictement rien à y faire en général, y'a toujours de la circulation. Y'a même pas de vide-grenier dans mon bled, mais par contre y'a la fête annuelle du pissenlit. J'ai une collègue qui passe par mon bled pour rentrer chez elle tous les soirs et elle est estomaquée par la beauté des décorations de Noël et la féerie des décorations de la fête du pissenlit !! Je sais pas quels sont ses critères de beauté, mais moi j'ai jamais vu des déco aussi pourraves, moches et glauques. J'ose pas lui dire qu'elle a des goûts de chiottes en matière de déco mais j'en pense pas moins. Pour Noël, les lumières datent des années 80 avec des couleurs flashy et des motifs horribles. Cette année, y'avait même un père Noël en papier mâché déglingué installé dans une crèche à moitié pas finie. Le genre de père Noël à faire pleurer les enfants. Même que les mômes de mon bled, ils ont du prier en secret, tous les soirs au fond de leur lit pour que le père Noël il passe surtout pas chez eux tellement il avait une gueule de serial killer!!
Ce week-end, mes copines sont allées à la Gay pride de Rennes et de Toulouse et moi je suis allée à la fête du pissenlit. Franchement, j'aurais voulu rater ça pour rien au monde!! En vrai, j'étais coincée chez moi parce que mon petit frère qui habite à l'autre bout du pays avait décidé de revenir ce week-end là et pas un autre. Donc, au lieu de me faire chier à la Gay pride de Rennes ou celle de Toulouse où j'étais invitée avec gîte, couvert et apéro, j'ai passé un week-end mémorable entre repas de famille et fête du pissenlit!! C'est pas fabuleux, la famille et les fêtes pastorales??
Pour cette fête du pissenlit, les habitants du village ont confectionné des personnages-épouvantails qu'ils ont installé à chaque coin de rue. Le truc était censé être festif et drôle, mais en réalité, sous la pluie battante qu'il y a eu tout le week-end et le soir à la tombée du jour, mon bled, il ressemblait à Amityville. On aurait vraiment dit un village peuplé de fantômes mort-vivants. Encore un truc pour donner des cauchemars aux gamins!! Je vous ai mis quelques photos pour illustrer parce que vous allez dire que j'exagère.

Voilà, certains ont vécu ce week-end la tête dans les chars, les boom-boom, les plumes, la bière et les arc-en-ciels... et moi je l'ai vécu la tête dans le pissenlit et les mort-vivants!


Butchy Fem

11 juin 2008

Punky Booster

Ma mouf m'a offert un super pote. Il est très discret et est très bien coiffé, nous avons à peu près la même coupe de cheveux. Je l'ai adopté tout de suite, un vrai coup de coeur ! En plus, il est très utile, il fait pleins de choses ! Donc je voulais vous le présenter aujourd'hui, il s'agit de Punky Booster :

Quand il était petit, Punky Booster avait un problème capillaire assez grave. du coup, on lui a mis du Pétrole Hahn et maintenant il a une chevelure magnifique. Bon, je vous avoue qu'il est très Brut de Décoiffage, ce qui ne veut pas dire, n'en déplaise à Butchy Fem, qu'il soit homosexuel.



Il adore nous faire des surprises et il nous prépare des petits plats de fou ! C'est confortable d'avoir un Punky qui fait la bouffe le soir quand t'es naze après le taf et qu'il n'y a plus de nouilles.


Le dimanche, il passe la tondeuse pendant qu'avec ma mouf, on papote dans un transat, en sirotant des binouses et en se massant les pieds. Ce qui est formidable, c'est que depuis que Punky Booster est arrivé dans notre famille, nous n'avons plus de soucis de partages des tâches, de reproches, "oui, j'en fais plus que toi, je suis pas la bobonne...etc...". Et puis, ma mouf a toujours pensé me faire grand plaisir en me laissant passer la tondeuse, comme si cela me valorisait et flattait mon côté Butch, or, pas du tout, je passe la tondeuse car il faut passer la tondeuse, tout simplement. Alors que Punky, lui, kiffe trop la tonte, toute cette herbe, ça lui rappelle sa mère, ça lui fait du bien de tout couper comme ça.

Bon le bordel, c'est quand il va chez le coiffeur. Un calvaire ! C'est pour ça qu'il s'entend si bien avec Butchy Fem et Baby Dyke, qui sont aussi très pénibles avec leurs histoires capillaires. Elles peuvent en parler pendant des heures " t'es sûre que ça me va cette coupe ?", "putain, mais elle m'a trop raté, regarde, Pédée, je ressemble à rien !", "mais j'avais pas demandé une frange pareille, et puis j'ai un casque sur la tête bordel.." Bon, donc, des fois, Punky Booster va en week-end chez les deux autres gouinettes et ensembles ils s'occupent de leurs mèches, ils parlent de gel et sèche-cheveux. Moi, pendant ce temps là, avec mes potes, on se saoule la gueule et on drague des meufs, des trucs vitaux quoi.

Ce qui est bien, c'est la polyvalence des compétences de Punky Booster. Si vous avez vos menstrues, subitement, au resto avec la magnifique fille que vous séduisez depuis quelques jours, et que vous portez un pantalon en toile blanche, et que bien sûr, vous n'avez aucune protection sur vous, vous pouvez utiliser votre Punky Booster (que vous ne quittez jamais) comme tampax. Ce qui est bien, c'est que sa petite chevelure vous chatouille le col de l'utérus et ça c'est trop chouette ! Mieux que la mooncup et tout aussi bio. En plus, ça lui fait de l'engrais.

Enfin, Punky Booster est un sacré coquin ! Avec ses amis, il organise des surprises party (mais pas BDSM !). Pour son annif, nous lui avons offert un gode-ceinture et depuis, il s'amuse comme un fou avec ses copines. Bon, des fois, on les retrouve vautrés dans le salon, Punky baise Lionceau pendant que celui-ci fait un fist-fucking à Doggy ! Y a de l'ambiance, je vous dis pas ! Au moins, on lui a fait un cadeau qui lui a plu, c'est déjà ça de pris, hein !




Ce qui nous amuse beaucoup, c'est que Punky Booster aimerait bien changer de genre. Il a super envie d'être gouine. Nous on lui dit qu'il fait ce qu'il veut, s'il se sent gouine, alors, faut qu'il vive son truc à fond. Il est PtD, c'est à dire Punky to dykette. Le principal c'est d'être épanouie et de se sentir en harmonie dans son corps et dans l'univers.


Bon, voilà, je pense que vous rêvez toutes maintenant d'avoir une Dykette Booster à la maison, n'est ce pas ?? Bon, merde, j'ai encore fait des jalouses ! Je peux éventuellement le louer pour des week-ends coiffure, tondeuse ou surprises-partys. Je propose 100$ la journée. Ça vous dit ?

Pédée Sexuelle

P.S : nan, je ne me drogue pas !

10 juin 2008

L'Eglise, ce haut lieu de haine

Voici un article que j'ai découvert sur France Jeunesse civitas, Mouvement de jeunesse catholique et politique, qui relate aussi l'affrontement qu'ont subi les participants de la gay pride de Caen, dont nous ont parlé les meufs de Partage Lesbien et Le chat et le chien et toute la smala !! Voici le lien : http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2008/06/07/deux-communautarismes-qui-s-affrontent.html#comments

Je vous mets un petit extrait, histoire de vous donner la tonalité du truc. Personnellement, je crois que là, j'ai envie de vomir, de hurler, de foutre le feu. Je fais passer l'info au Centre gai et lesbien aussi.


"Des enfants âgés de 8 à 12 ans, issus de l'immigration, se sont mêlés à la soirée. On pourrait déjà se demander quelle était l'intention des organisateurs d'une telle "soirée privée" en laissant des mineurs d'âge se mêler à eux....
.......Drôle de "soirée privée" où des homosexuels laissent entrer "des enfants âgés de 8 à 12 ans". Et drôle d'enfants qui cherchent à entrer dans le lieu d'une telle "soirée privée" avec des pierres plein les poches..."


Putain, mais quelle bande de fachos. Ça me laisse sans mot.


Pédée Sexuelle

P.S : voici un autre lien sympa aussi !

9 juin 2008

Serais-je devenue une vieille conne ?


Scène 1.

Dans un supermarché, une grande ville. 3 jeunes filles, 15 ans. Moi, animatrice dans un centre socioculturel.
- Moi : « hey les filles, on va acheter des œufs bio, pour les crêpes, hein !»
- Elles, dans un gloussement général, digne d’une basse-cour : » hein, quoi, t’es ouf ! Elle va pas bien elle, on va pas acheter des œufs bio, c’est dégueulasse les oeufs bio, nan, mais t’es ouf, tu sors d’où toi ?! »

Scène2.

Moi : « oui, je suis musicienne, je joue de l’accordéon »
Eux, ados : « hein, quoi ? de l’accordéon, mais t’es né dans les années 20 ou quoi ? »
Un petit gosse de 6 ans : «c'était à ton pépé l’accordéon ? »


Scène 3 :

Dans ce même centre sociocul. Une dizaine de mômes de 5-6 ans. Moi. Je passe dans le hall où ils attendent sagement leur anim. Ils sont assis sur un petit tapis rectangle.
Moi : « alors, les marmots, vous êtes sur votre tapis volant ?! Vous vous allez où avec ce tapis magique ? »
2 petites filles, en chœur : « à Super U, à Super U !! »

No comment.

Pédée Sexuelle

8 juin 2008

Lobes-saucisses

J'ai fait un rêve trop chelou et allez savoir pourquoi, j'avais envie de vous le raconter. Je vous préviens, ce rêve (voire ce cauchemar) a l'air d'être méchamment freudien. Dans mon rêve, je dormais paisiblement... en rêvant de trucs chouettes et doucereux, quand à mon réveil, je découvrais avec horreur que de petites excroissances commençaient à me pousser sur les lobes d'oreilles et derrière les oreilles. A mesure que la journée avançait, les excroissances grandissaient et je réalisais avec effroi que du boudin blanc me poussait sur les lobes et des chipolatas derrière les oreilles. Les saucisses en tous genres poussaient maintenant de plus en plus vite et je décidais de les couper au couteau, pour ensuite les conserver dans une boite. C'est là que ma mère entre en scène. Ma mère, donc, est horrifiée que j'ai sectionné mes petites saucisses et décide de m'emmener chez le médecin à qui elle demande de bien vouloir me les regreffer. Elle a mes saucisses dans la boite où elle a rajouté des glaçons pour la conservation. Moi, je la laisse parler, en proie à l'angoisse à l'idée de me retrouver à nouveau avec les saucisses aux oreilles. Je finis par ma retrouver seule avec le toubib que j'implore de bien vouloir jeter la boite à saucisses et m'amputer du reste de boudin et de chipo qui continue de pousser sur moi comme des parasites. Le médecin s'exécute et je suis finalement libérée. Je précise que ma mère et mon beau-père travaillent dans le domaine de la boucherie-charcuterie, de même que ma grand-mère et mon grand-père maternels. Pour couronner le tout, je suis végétarienne... enfin quand ça m'arrange... mais j'ai pas mangé de viande depuis la maternelle jusqu'à la fin de l'adolescence... je vous raconte pas l'ambiance à table avec tous ces mangeurs de barbaque.
La question de ma psy, si j'en avais une, aurait sûrement été la suivante "votre mère aurait-elle souhaité que vous soyez un garçon?". Bah, je sais pas, mais elle m'aurait bien vue avec des saucisses aux oreilles!!

Butchy Fem

6 juin 2008

Coming-out

Aujourd'hui au lycée, j'ai fait un coming-out (le 15ème environ de ma courte vie de petite dyke). A une de mes collègues.
ça s'est terminé par deux gros bécots sur mes joues.
Mes coming-out jusqu'ici se sont toujours bien passés. Je devrais en faire plus souvent, ça me met vraiment de bonne humeur.


Et là, tout d'un coup, je pense à mes parents. Arrrgghh. Palpitations, suffocation. Quelqu'un peut m'apporter un verre d'eau et ouvrir la fenêtre, svp?


Baby Dyke

La surprise party BDSM



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Pédée Sexuelle et Butchy Fem

4 juin 2008


Je suis super bordélique et c’est sans doute pénible au quotidien.

MAIS : Je fais le ménage en écoutant France Inter. Je range notre bordel, ça me prend environ une journée. Je suis assignée à la cuisine : repas libanais, crêpes, salades exotiques, potées multiples et diverses. Bon, ok, des fois, on dirait du dégeuli mais c’est toujours plutôt bon. Je me lève le matin et prépare le petit pique-nique du midi de ma tendre E. Je lui fais aussi parfois un jus d’oranges fraîchement pressées et parfois, des petites tartines beurre-confiture. Ok, E. a pris 10 kg depuis qu’elle me connaît. Et moi aussi. L’amour ça fait grossir, c’est certain. Je fais des machines et je plie le linge alors que je déteste ça. Je tonds la pelouse, taille la haie, plante des fleurs, du basilic, des tomates. Je change les ampoules. Je fais des massages des pieds, de la tête, du dos, des bras, des cheveux…..J’arrose les plantes et elles ont pris 10 kg de feuilles depuis que je fréquente cette maison. Je balade le chien, le lave, passe au moins une fois par semaine chez le véto et éventuellement, quand je fais du zèle, je goûte les produits de ses oreilles pour m’assurer qu’ils sont bons.

Sinon, je suis bordélique et c’est chiant. Je grogne aussi, je peux être très désagréable. Je suis angoissée et pleines de doutes. Je change d'avis très vite, trop vite. Je suis plus ou moins à la chôme. J'ai une mère. Je suis plutôt fauchée. J'ai un côté directif.


Pédée Sexuelle

P.S : Quelqu’une veut m’épouser ?

3 juin 2008

La guerre de la pince à épiler

Il est indéniable, et je ne pourrais le nier, que je suis bordélique. Cette fâcheuse tendance qui a surgi dès ma tendre enfance m’a toujours porté préjudice, et il n’est pas rare que cela importune de nombreuses personnes. Moi la première. Mais il faut le dire : j’ai un problème de place. Ma place, et plus largement la place des choses. Mon grille-pain traîne dans mon salon, sur la table à papiers, entre mes courriers Assedic, mes cours d’accordéon, ma plante et le panier à bordel inutile. Des CDs émergent de partout : chambre, tapis, salon….Je suis spécialiste des petits et moyens tas : papiers, courriers, lettres, flyers en tous genres, magazines, fringues, livres, vaisselle, chaussures, boîtes, bref, je fais des tas de tout. Et bien sûr, il est difficile de retrouver quelque chose. J’ai aussi des tocs : celui de perdre mes clés de voiture, environ tous les jours. Et mes cartes : bancaire, de médiathèque, vitale…La semaine dernière, j’ai passé une heure à fouiller dans mes tas à la recherche de ma carte de médiathèque. Je n’y suis pas allée du coup. Le lendemain, persévérante, je m’y recolle…et vas y que je te retourne toute la baraque en me maudissant et aussi en maudissant ma mère qui a à voir avec ce problème de place ! Rien, pas de carte. Bon, j’ai décidé d’aller le signaler à la médiathèque pour en refaire une, ça sera aussi rapide. Chose faite. Finalement, le soir même, en soulevant un skeud dans ma piaule, elle était là. Bon, ça ce sont mes bordels , entre moi et moi. Pénible mais intime !

Mais quand j’emmerde les autres autour de moi, ça devient lourd. Genre ma meuf. Nous vivons loin mais je passe beaucoup de temps chez elle. Des fois, je la déprime, avec ces histoires de clé : elle me regarde tristement chercher mes clés de voiture, tel un clebs égaré qui cherche et ne trouve pas, la bave aux lèvres. Je râle, je m'agite, je me désespère, je fulmine, j'ai l'air ridicule, je sais. Je pense que je la navre parfois ! Mes clés sont soit : dans mes poches, je fouille donc dans le bac à linges sales, le dernier jean que j’ai porté, dans mes blousons. Soit cette clé traîne entre le divan et la cuisine. Soit je l’ai posé spontanément sans me souvenir où. Genre sous le lit, dans un tiroir, dans un sac, à sa potentiel place, sur le tas de linge propre, près de la chaîne hi-fi.. Du coup, ça peut prendre beaucoup de temps pour fouiller tous ces lieux. Plusieurs fois même, j’ai tout simplement laissé la clé de la bagnole sur la bagnole. Sympa en plein centre ville ! va expliquer ça toi à ton assurance si tu te fais chouraver ta caisse !

Mais le sujet douloureux et sulfureux dans mon couple, c’est la pince à épiler (entre autres : les ciseaux, le briquet, les feuilles à rouler, l’allume-gazinière, la crème de jour….). Je l’agace terriblement, E., je sais qu’elle veut m’étriper des fois quand elle cherche ses choses. Parfois, elle m’appelle au tél juste pour savoir où j’ai foutu cette fameuse pince à épiler. Alors là je bredouille « heu t’as regardé dans le frigo ou dans le garage ? ». Elle enrage. Alors, quand je rentre, je cherche encore et encore ce dont elle a besoin, évidemment tout d'un coup, immédiatement !!

Ayant conscience de cette difficulté à organiser mon univers et à attribuer une place fixe à chaque chose, je m’interroge sur ma place, sur mon rangement intérieur et je me dis qu'heureusement que c’est pas nous qui organisons notre corps, sinon, mon foie traînerait entre mon genou et ma cheville, mon hypophyse serait rangée dans mon coude, mes trompes de Fallope au niveau de mes amygdales et j’aurais peut-être la tête dans le cul !!

Pédée Sexuelle

Mais qu'est ce qu'on attend pour mettre le feu ?


Crise alimentaire, or noir qui grimpe qui grimpe, droit de grève mis à mal et en voie de disparition, chômage, précarité, chasse aux pauvres, télé bouffe-ta-cervelle, OGM et stérilité, pollution et rendement, « va bosser pour des clopinettes et après endette toi », impossibilité de se loger, de s’acheter une maison, retour des bidonvilles à Paris, Sarkozy-Berlusconi même combat, chasse aux immigrés, montre moi ton hymen je te dirais qui tu es, chacun pour sa gueule-solidarité mes couilles, éducation au rabais, fonction publique à vendre à requins aux dents longues, pour être heureux soyez incultes, Sarko qui léchouille les bagues du Pape en robe, hein quoi la laïcité ? Les Droits de l’Homme Colon qui fait du blé, sans scrupules, assassin financier, alimentaire, sanitaire.

Heureusement qu’il y a Rolland-Garros, les Ch’tis, la Croisette et la montée des Marches, Disney land, les accidents de la route et les téléphones portables multifonctions.



Pédée Sexuelle