29 janv. 2009

Mes insomnies



Je vois passer en long cortège
Les minutes qui se délitent
Et le temps qui se désagrège
De mon sommeil appuie la fuite

Je touche de mon cerveau le fond
La limite de mon esprit
J'ai fait le tour de la question
Et pense au jour avec envie

De leur arrogance maligne
Mes ombres défilent et m'observent
Mes souvenirs aussi s'alignent
En fête funèbre des rêves

Les heures blanches ont leurs couteaux
Quelques lames bien aiguisées
Sont venues effleurer ma peau
J'ai lutté jusqu'à m'épuiser

Mes insomnies auront vaincu
Il me faut déposer les armes
Car je ne pourrai rien de plus
Contre le foutoir de mon âme

Baby Dyke

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est vraiment très beau... j'espère qu'un jour ce seront tes insomnies qui poseront leurs couteaux à terre et capituleront. Et que "le foutoir de ton âme" disparaitra" pour faire place nette à une âme "bien rangée" lol Biz. Bien dans sa tête... bien dans ses baskets...

Anonyme a dit…

Merci Pilou...mais je te rassure, mes insomnies ne sont que passagères et le foutoir de ma tête se range, se dérange et se rerange...comme tout le monde quoi...