18 juin 2008

sweet music, sweet memories

Aujourd'hui, il fait beau, enfin...et c'est bon. Je suis dans ma caisse, tranquille, dans un petit chemin de campagne pour manger mon sandwich entre mes rendez-vous. J'aime ces moments de solitude, pas besoin de parler, de penser, juste laisser aller. J'écoute la radio, france culture et france inter sont en grève et diffusent de la musique douce qui donne envie de s'évader et de faire l'école buissonnière. Qu'est ce que j'ai envie de m'étendre dans la verdure, me rouler dans l'herbe et soupirer de détente et pleurer de douceur. Je me sens un peu nostalgique, des douceurs sépia du passé, de mon père, des amours fanées, des amitiés gâchées, du jardin de l'enfance. Je me demande qui je suis aujourd'hui et qui je ne serai jamais. Depuis hier j'échange des sms avec S, une de mes amitiés gâchées. Elle me parle de morceaux de musique qui nous ont bercé dans notre histoire, Royksopp et Muse. C'est fou la musique, comme un morceau peut être lié à des moments et à des personnes particulières. Et dès les premières notes, c'est l'avalanche des souvenirs, des émotions, des ressentis. Dans ma tête, j'ai des tiroirs de musique qui renferment des trésors d'émotions, de moments partagés. Et ces regards, ces tragédies, ces plaisirs, ces sourires, ces fou-rires dans mon hippocampe troué, ce sont des instants d'éternité qui ne disparaîtront qu'avec moi et renaissent immuables quand j'appuie sur "play". I miss you S.
Butchy Fem

3 commentaires:

Agrimony a dit…

oh c'est trop mignon ce que tu dis :)

Anonyme a dit…

vivement les vacances que l'on puisse écouter, comme ça, dans l'herbe, les musiques qui nous rappellent, là un amour, ici un voyage... Prendre le temps de se remémorer, de sourire à ces instants d'hier, de pleurer aussi, de s'interroger... oui, vivement qu'on ait toutes le temps de tout ca... non ?

22 a dit…

je comprends exactement... et puis il y a les quelques musiques que tu ne peux plus écouter ... jusqu'au jour où t'y arrives. Sans pour autant que les réminiscences s'arrêtent. Elles sont juste devenues supportables.