4 nov. 2010

Travaux Pratiques

L'heure est à l'introspection. Dans mon fouillis intérieur se débattent mes émotions, mes sentiments, mes désirs, mes peurs, mes rêves, ma raison. Et tout se mélange en un brouhaha qui m'empêche d'entendre, de discerner. Comme plein de monde dans une même pièce, hurlant à tue-tête et où finalement, rien n'est audible. Il m'est alors difficile de verbaliser. Voyons voir...

Cette arithmétique des désirs, je trouve ça fun et éprouvant en même temps. Je jouis et j'ai peur. Peut être que je jouis car j'ai peur ? Le danger est excitant un jour et angoissant le lendemain.
Mais j'aime vivre ça avec toi, je nous trouve belles dans notre amour et nos flippes, je nous trouve vraiment pas culottées et j'adore....! Je trouve ça puissant que l'on ose décloisonner un univers normé et castrateur. Je ne pouvais vivre et créer ça qu'avec toi parce que je t'aime intensément et que je sens ton amour aussi intense tout contre moi. Nous savons que le désir est désir de vivre, de jouir, de goûter aux saveurs, que ça n'a pas de frontière et que si le désir est étouffé, on meurt à petit feu, et on s'éteint sans passion, entre routine et habitudes. Le temps passe ainsi. Et c'est triste à mourir !

Peut être est ce parfaitement naïf et idéaliste de notre part d’imaginer qu’on puisse vivre nos désirs aussi à l’extérieur de notre amour, tu sais, peut être qu'on va à la perte, au cassage de gueule, à la solitude ??

Mais peut être aussi qu'on crée notre couple à notre image : 1+1 = 3. Encore des maths ! Toi, Moi, et Notre Couple. Toi, unique et indivisible, intègre, entière, libre de jouir, de désirer, d'aller et aussi, de ne pas revenir, c'est ainsi, nous le savons toutes les deux. Idem pour Moi. Et puis, il y a notre Couple, notre lieu de rencontre amoureuse : notre désir, notre connexion, notre tendresse, nos câlins doux incroyables, nos cochonneries sucrées-salées, notre liberté et notre bien-être ensembles, nos bêtises à deux sous qui me font rire pendant des jours, nos chiantises, nos tocs de grandes névrosées, nos fonctionnements merdiques, nos maux, nos mots.

Cet Amour avec toi, je le désire créatif, fun, rassurant, tendre et jamais acquis non plus. Je le vis ainsi à nouveau.


Je ne dis pas que je n'ai pas peur. Mais j'avais plus peur encore avant, dans ces derniers mois de solitude, de tensions, de faux silences et de mensonges, où j’avais l’impression que nous nous perdions vraiment.


Pédée Sexuelle

1 commentaire:

LyLoReVeS a dit…

Magnifique !
Je ne suis pas seule...