22 janv. 2008

The L word saison 5

attention spoilers

Ça y est, c’est fait, The L word se fout ouvertement de notre gueule. Après quatre saisons où, parce qu’on s’était attaché aux personnages, on avait fini par pardonner le fait que toutes les gouines y étaient absolument magnifiques et qu’elles avaient toutes une garde-robe invraisemblablement énorme (citez-moi seulement deux épisodes où l’on voit un personnage portant le même vêtement), la cinquième saison nous prend pour des cons. Dans le premier épisode de la saison 5, Alice et Shane vont visiter Helena en prison. Et on découvre la seule prison au monde où, pour aller au parloir, il faut passer au milieu des cellules des prisonniers !! Tout ça pour qu’on puisse entendre les prisonnières siffler et insulter les trois filles et Shane faire une ou deux conquêtes au passage. Avec Pédée Sexuelle et Butchy Fem on avait déjà trouvé ça débile. Et voilà qu'ils remettent ça. Dans le deuxième épisode, c’est Kit qui s’y colle et qui traverse le couloir des quolibets, l’occasion pour elle d’arborer son air méprisant de black queen. J’espère qu’on va pas avoir le droit à ce putain de couloir à chaque fois parce que je sens que ça va m’agacer. Et s’il n’y avait que ça au rayon des invraisemblances ! Shane qui s’occupe de la coiffure à un mariage se tape le même jour deux demoiselles d’honneur et la mère de la mariée. Bien sûr, les trois dames sont hétéros et Shane n’a pas besoin de les draguer, elles se jettent littéralement sur elle. Elle « s’occupe » même d’une des jeunes filles devant une énorme baie vitrée derrière laquelle se trouvent les 400 invités du dispendieux mariage. Je suis sans doute un petit peu jalouse de la facilité qu’a Shane à se taper des jolies filles mais malgré cela je trouve que c’est un peu too much. Shane est obligée de quitter le mariage en courant, pantalon aux genoux, sinon l’intégralité des femmes présentes vont lui tomber sur le paletot. Pauvre Shane, elle risque la mort par épuisement si ça continue. Ils font n’importe quoi non les scénaristes ? Je veux bien être bonne pâte et accepter une ou deux caricatures, ça peut même, à l’occasion, me faire bien rire, mais là ça me gâche mon plaisir. J’en reviens aux vêtements. C’est généralement un problème dans les séries, on a l’impression qu’ils sont directement reliés à la centrale de la mode qui fournit des vêtements du plus meilleur goût et dernier cri mais qui ont, on ne sait pourquoi, l’inconvénient de n’être portables qu’une seule fois. Ceci dit, j’aime bien pouvoir mater des jolies filles bien sapées. Mais The L word dépasse les bornes. D’ailleurs, j’ai lu une interview de Kate Moenning où elle dit que le propos de la série est la mode. Une série, par exemple, qui a bien évité le travers, c’est Six feet under . Bon, on tombe dans l’excès inverse parce que Ruth la mère est insupportablement mal habillée que j’en ai mal aux cheveux mais cette série a le mérite d’être réaliste, à plus d’un titre. On mixerait The L word et Six feet under ce serait bien parce que le pays des gouines en vrai, dans la vraie vie, c’est pas Disneyworld. Ni Hollywood.

Baby Dyke

2 commentaires:

Dirty a dit…

ahaha le coup du couloir de la tôle... ça m'avait super énervée aussi surtout le mauvais-faux-méchant déhanché de Kit... n'importe quoi

moi je dis oui au mix six feet under / l word

Les gouinettes poltronnes a dit…

C'est clair, c'était quoi ça? le retour de Jackie Brown?

Oui je verrais bien Claire sortir avec Alice ou Ruth découvrir son homosexualité à 60 ans...

Baby Dyke