J'ai le ventre ouvert, à vif,
comme après le passage d'oiseaux picoreurs.
J'ai le ventre étal, en charpie,
comme après le passage d'un marteau-piqueur,
d'un marteau de boucher.
Je suis une chair attendrie, nue, livrée, ouverte...
Je suis un gibier, une proie,
je suis la proie de mon genre,
de mon sexe qui me contraint.
Le flux de mes marées intimes,
incarnadines me révulse,
me perd, me possède
et me rappelle que j'abrite un nid cyclique
et éphémère qui choit en lambeaux de rubans de lames.
Butchy Fem
23 janv. 2008
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