18 janv. 2009

Musique-thérapie


Quand ça ne va pas, parce que parfois ça ne va pas, la musique est une consolation. Quand je suis déprimée-agitée, je me mets un bon morceau de rock bien sonnant et je me sens tout de suite mieux. Parce que la rage du rock est à l'image de la rage même qui m'anime, jusqu'alors informe et indicible. Quand ça ne tourne pas rond ou quand au contraire ça tourne trop en rond, je lance un morceau d'électro entêtant et obsédant et ça soulage un peu le cercle vicieux que mon cerveau usine infatigablement. Quand je suis triste à pleurer, je mets un morceau encore plus triste que ma tristesse et ça a l'effet magique de la faire diminuer. En résumé, la musique violente me calme et les chansons tristes me rendent gaie. Rien de pire, quand je ne me sens pas bien, que d'entendre, par exemple, un morceau carnavalo-fanfaro-la-vie-est-belle. J'ai tout de suite envie de prendre une batte, de zigouiller le poste et ainsi de faire taire la chanson sacrilège. Rien de tel que Shane Cough quand la colère me tenaille, les mix de Bomb the bass viennent à bout de mes lancinantes préoccupations et les plaintes de Thom Yorke font fuir les miennes.

Arrêtez le xanax et autres tranxènes, mettez un disque et laissez la musique vous apaiser.


Baby Dyke


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Attention COMMENTAIRE :

Yeap !!!

Anonyme a dit…

Attention REPONSE:

Cool !!!

Anonyme a dit…

Atention RIEN :

Anonyme a dit…

Pff, on croule sous les commentaires passionnants..hum..pff...